Sunday, November 15, 2009

BASSHATERS, live spring 2009

BASSHATERS, live spring 2009

YGR 24
CD-R (5 €)

Basshaters (San Francisco)

Basshaters is a duo utilizing double bass, drum set, and electronics to integrate acoustic free improv and electronic noise, two genres thriving in the San Francisco Bay Area. They use extended techniques to activate their large resonant instruments. Striving to match the fluidity of their acoustic music, electronics expand the timbral and dynamic options to new extremes. The duo seeks directness and intensity in execution; subtleties emerge from the bold statement of simple ideas.
In addition to Basshaters, Dryer & Heule have released an album on Creative Sources with clarinetist Jacob Lindsay. They have a trio CD with saxophonist Jack Wright, and have performed live with diverse musicians such as Michel Doneda, C Spencer Yeh, Gino Robair, and Damon Smith. Dryer has toured with the Flying Luttenbachers and Usurp Synapse; Heule remains active with his brutal improv duo Ettrick.

http://www.heule.us/basshaters
http://www.myspace.com/basshaters
http://www.heule.us/
http://www.myspace.com/basshaters

Basshaters
Live, Spring 2009

Tony Dryer: electric & acoustic double basses
Jacob Felix Heule: drums & electronics

Eugene, OR / Epic Space / June 4
Santa Fe, NM / High Mayhem / May 31
Portland, OR / The Wail / June 5

Eugene & Portland, stereo room recording by JFH.
Santa Fe, multitrack recording by Max Friedenberg & Carlos Santistevan.
Mixed by JFH.

Artwork & drawings by P. Rivière

Foxy Digitalis Spotlight !


Je ne connaissais rien de Basshaters avant d’écouter cet enregistrement d’un de leurs concerts. Au fil des recherches, une page
myspace m’en apprend plus : un duo d’Américains constitué de Tony Dryer et Jacob Felik Heule = contrebasse et batterie et de l’électronique (ce serait moins drôle sans). Le duo a déjà joué avec les saxophonistes Jack Wright et Michel Doneda, alors j’imaginais un dialogue déconstruit et cérébral...
Or, quand le disque démarre, un bruit de rotatives retentit, assourdissant si le volume est assez fort, qui vient peut être de micros que l’on gratte. Pour suivre, un larsen se fait entendre, des chants d’oiseaux (ou sinon c’est moi qui fantasme…) perdus dans un brouillard sonore épais et cataleptique. Les moteurs ne cesseront plus de suffoquer, de s’emballer même jusqu’à faire craquer le plancher (ou sinon c’est moi qui fantasme). Des pauses essayent bien de calmer le tout, mais rien n’y fait : le duo continue de protester, haut et fort. Le tout est aride et très impressionnant, Basshaters m’a convaincu que je fantasmais moins que je ne pouvais le penser…
Pierre Cécile (Le Son du Grisli)